Autour de la cathédrale

La cathédrale est un lieu de vie au quotidien. Les boutiques qui l’enserrent sur ses côtés nord, sud et ouest accueillent différents commerces jusqu’à leur suppression définitive en 1853 : relieurs, libraires, merciers, vendeurs de chapelets, peignes, souvenirs, cierges, fabricants de chandelles, blanchisseurs…

La règlementation prise par la ville au Moyen Âge révèle des usages parfois étonnants, qui montrent que l’édifice est perçu comme un lieu public, largement ouvert à tous.

La statuaire montrant la société médiévale est bien présente à la cathédrale : de part et d’autre de la rosace, deux statues représentent un chevalier et un clerc. Sous le grand orgue, le roraffe et le marchand de bretzel. Les faces des socles au portail des vierges sages et des vierges folles montrent des scènes quotidiennes pour chaque mois de l’année. Les clefs de voûte sont ornées de têtes humaines. Enfin, plusieurs consoles montrent des acrobates-atlantes.

La plate-forme de la cathédrale domine la ville et constitue un excellent poste d’observation pour détecter les départs d’incendie. La ville organise au XIXe siècle une compagnie de gardiens dont la gestion n’est pas sans poser de problèmes. Ces gardiens disposent d’une trompe qu’ils utilisent en cas d’alerte. On construit pour eux une maison sur la plate-forme à l’emplacement de la roue d’écureuil. La gestion de ce corps de surveillance n’est pas sans poser de difficultés.