Habiter près du fleuve
Longtemps inhospitalières, les rives du Rhin ont été progressivement domestiquées puis occupées à partir du XIXe siècle.
Se divertir sur les rives du Rhin
Au XIXe siècle, les Strasbourgeois trouvent, le long du Rhin, un lieu de promenade et d’excursion. Fêtes foraines, bains, guinguettes y attirent les badauds qui peuvent également admirer le monument au général Desaix (installé aujourd’hui place de-Lattre-de-Tassigny) sur l’ancienne île aux Epis. En 1925, la ville aménage près du pont du Rhin un hippodrome où sont organisées des courses de chevaux. La création du Parc du Rhin et la construction d’une première piscine en 1965, puis d’une seconde, l’Océade, en 1986, offrent une aire de détente appréciée des Strasbourgeois. Cette dernière est réaménagée avec la création du Jardin des Deux-Rives en 2004 qui s’étend des deux côtés du Rhin reliés par la passerelle conçue par l’architecte Marc Mimram.
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Le quartier du port du Rhin
Avant les travaux de correction du fleuve en 1840, il ne peut y avoir d’habitat le long du Rhin en raison des crues et de l’insalubrité des zones marécageuses. Le déplacement des installations portuaires sur le Rhin par l’administration allemande en 1901 va entrainer l’urbanisation progressive, en bordure du fleuve, de l’ancienne île aux Epis.
La cité Loucheur composée de logements à bon marché, ainsi que l’école du Rhin sont édifiées dans les années 1930.
La Société coopérative, entreprise familiale, a constitué un poumon économique du quartier.
Malgré une desserte par le tramway puis par le bus dès la fin du XIXe siècle, le quartier n’en reste pas moins excentré par rapport au centre historique de la ville.
Le chiffre de la population est resté modeste. Au recensement de 1999, elle ne dépasse pas 1 100 personnes, tandis que celui de 2006 fait apparaître une population totale de 1 640 habitants.
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Vers une métropole transfrontalière
Le projet « Strasbourg Deux-Rives », engagé dès les années 1990 par la Communauté urbaine de Strasbourg, a pour ambition de replacer le Rhin au cœur du développement de l’agglomération strasbourgeoise et d’affirmer sa dimension internationale et transfrontalière en la reliant à Kehl.
Cet axe de renouvellement urbain est marqué par la reconquête de 250 hectares de friches portuaires le long de l’avenue du Rhin, la rénovation des quartiers existants, la densification de zones urbaines jusqu’alors délaissées et l’extension de la ligne D du tramway jusqu’à la gare de Kehl en 2014.
Ce programme qui comporte notamment la construction de logements, d’appartements pour étudiants et des bureaux, devrait, à terme, permettre l’accueil de près de 20 000 habitants et la création de 8 500 emplois.
À l’horizon de 2020, c'est de part et d'autre du fleuve que se dessinera l'avenir de la métropole.
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