La liturgie

La cathédrale est, avant tout, un lieu consacré. Depuis l’origine, on y célèbre le culte chrétien. C’est l’église de l’évêque, mais où réside également le chapitre cathédral, composé de chanoines. Ceux-ci sont assistés de prébendiers jusqu’à la Révolution, qui célèbrent les offices quotidiens et assurent la mission pastorale. Enfin, la cathédrale abrite également une paroisse dédiée à saint Laurent et qui dispose d’un espace qui lui est propre : le bras nord du transept puis la chapelle Saint-Laurent construite en 1515. 

La prédication constitue un exercice très important, surtout à l’époque de la Réforme. Matthieu Zell, prédicateur de la paroisse, est l’un des premiers prédicateurs protestants d’Alsace. D’autres ténors ont fait vibrer les murs de l’édifice : Jean Geiler, le plus célèbre, mais aussi Antoine Jeanjean, Simon Mühe, Mgr Fischer…

Les cloches de la cathédrale jouent un rôle important dans la vie de la cité : elles annoncent les offices, mais aussi l’ouverture et la fermeture des portes de la ville, le couvre-feu (c’est la cloche de dix heures), le début des séances du conseil. Quant à la sonnerie d’un cor appelé Grüselhorn, qui était sensée rappeler la prétendue trahison des Juifs en 1349, elle a été supprimée au début de la Révolution.

La musique est très présente dans la vie de la cathédrale, tant dans le culte catholique que dans le culte protestant (célébré des années 1520 à 1681). Un groupe de musiciens, des organistes, des chantres ont exécuté des pièces sous la direction de maîtres de chapelle.

Liste des cloches de la cathédrale avec les moments où elles sont sonnées, vers 1660. AVES, II 46/41

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