Les arts

La vie intellectuelle se développe autour :
 
  • des musées :
le musée des beaux-arts, le Gewerbemuseum (installé dans la grande boucherie) est destiné à montrer des pièces d’artisanat qui pourraient inspirer des artistes contemporains. Le musée alsacien est à part : né en 1902 d’une initiative privée avec Léon et Ferdinand Dollinger, Pierre Bucher, Anselme Laugel, Charles Spindler, ce musée ouvert en 1907 est d’abord un manifeste qui veut illustrer l’esprit des XVIIIe et XIXe siècles français en Alsace. Dans ce même courant, la revue alsacienne illustrée, fondée en 1899 a pour objectif de faire connaître la culture et les traditions alsaciennes en mettant en valeur leurs racines françaises.
Les musées de la ville sont confiés aux bons soins de Robert Forrer, archéologue et antiquaire, et d’Adolphe Seyboth (mort en 1907), qui avait publié en 1890 le résultat de ses recherches sur les maisons de Strasbourg : Das alte Strassburg, suivi d’une version en français parue en 1894.
 
  • des sociétés:
la Société des amis des arts, la Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace, la Société des amis de la cathédrale (fondée en 1902 pour aider à la restauration de la tour de la cathédrale), autant d’institutions qui regroupent les notabilités de la ville et organisent des manifestations : loterie, expositions, visites, publications.
 
  • des arts :
le monde artistique se regroupe autour de quelques personnalités : Leo Schnug, Lothar von Seebach, Charles Spindler, Ferdinand Bastian, ... leur expression hésite entre l’historicisme et l’art nouveau.
 
  • des spectacles :
les établissements de spectacles ne manquent pas non plus, offrant une large de gamme de divertissements : de l’opéra au théâtre des variétés, plus léger, en passant par le Sängerhaus et sa programmation lyrique.

  • du cinéma :
les premiers cinémas ouvrent leurs portes : en 1914, on en compte neuf, un seul se situant hors du centre-ville au 60, route du Polygone.

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