Ville de marchands, Strasbourg a toujours accordé une place centrale au commerce.  Depuis le Moyen-âge, la municipalité réglemente le négoce en ville, tant sur les places de marché que du point de vue de l’urbanisme. Depuis les origines, artisans et commerçants occupent des échoppes où production et vente se mêlent. De ces petits espaces, la marchandise s’étale souvent jusque dans la rue.

C’est au XIXe siècle que la boutique prend la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Les rez-de-chaussée des immeubles sont alors percés de larges baies vitrées permettant de montrer avantageusement, et en sécurité, la marchandise. La vitrine doit inciter le chaland à franchir le seuil de la boutique. A l’entassement de l’offre commerciale succèdent les mises en scène des produits élaborées par les étalagistes.

Par souci commercial, les boutiques se doivent de suivre les modes et les styles pour rester au goût du jour et concurrentielles. Ce faisant, elles sont le fidèle reflet de leur époque. L’omniprésence de l’activité commerciale dans les rues du vieux Strasbourg forme ainsi le panorama urbain, en constant changement, à hauteur de vue des Strasbourgeois.

Mille et un commerces

Dans un paysage commercial foisonnant, les boutiques les plus modestes côtoient les magasins les plus huppés qui peuvent occuper plusieurs étages, comme certains magasins de confection. Les « grands magasins », offrant une vaste gamme de produits, font leur...

Vendre et se vendre

Pour être facilement identifiables et se distinguer de la concurrence, les commerçants multiplient les supports publicitaires. L’enseigne doit capter le regard de loin, les peintres spécialisés déploient tout leur talent dans des créations originales. Prospectus et...