En guise de conclusion : le carnaval

La fête se plait à se parer d’un masque, lui offrant l’impunité propice à tous les excès. Le carnaval de Strasbourg a connu des périodes fastes tout comme des « traversées du désert ». Sans cesse il a changé, sans cesse il s’est réinventé, à la faveur des changements d’époque voire de nationalité de la ville.

Le dimanche 19 février 1956, les membres du célèbre cabaret de Barabli organisent le procès humoristique de Crocus Morus à qui les Strasbourgeois doivent « un mardi gras d’une maigreur squelettique » et brûlent un mannequin de 6 mètres de haut par un froid glacial.

Et dès l’année suivante, un comité fait revivre le carnaval et invente le roi Bim-Bam dans la tradition des carnavals rhénans. Lui succède dans les années 1970, le débridé Carnaval des Wackes, né à la Krutenau, interdit en 1978 suite à des dérives violentes. Mais ceci est une prochaine histoire…