Les fonds d'archives privées

Les fonds d’archives privées se caractérisent par leur richesse et leur extrême diversité.

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Qu’est-ce que les fonds d’archives privées ?

Ce sont les fonds émanant :

  • de familles,
  • de personnes privées,
  • d’entreprises privées ou privatisées,
  • d’organismes de presse,
  • de syndicats,
  • d’associations de caractère cultuel, politique, littéraire ou scientifique.

Ils sont juridiquement considérés comme des fonds "entrés par voie extraordinaire" :

  • avec transfert de propriété en cas d’achat, de don, de donation ou de legs,
  • sans transfert de propriété en cas de dépôt ou de prêt à usage.

Qu’est-ce qui les distingue des fonds d’archives publiques ?

Inventoriés et classés dans la série Z, ils sont par nature très hétérogènes (documents purement iconographiques, correspondance privée, dossiers d’entreprises, des documents sur supports numériques...) et illustrent souvent les goûts et les activités des personnes physiques et morales qui les cèdent.

Les pièces isolées et petits fonds acquis par la Ville de Strasbourg sont classés dans la sous-série 101 Z, ceux acquis par la Communauté urbaine de Strasbourg puis l'Eurométropole dans la sous-série 201 Z.


Quels sont les exemples les plus significatifs de fonds d’archives privées ?

Parmis les fonds de personnes privées :

  • les photographes Lucien Blumer (8 Z) et Charles Winter (57 Z),
  • les hommes politiques Pierre Pflimlin (9 Z) et Jacques Peirotes (125 Z),
  • l’écrivain, philosophe et musicologue Édouard Schuré (11 Z),
  • le franc-maçon Paul Gerschel (16 Z),
  • le pasteur Jean-Frédéric Oberlin (77 Z),
  • le théologien et homme politique Eugène Muller (113 Z).

Et provenant de personnes morales :

  • les Glacières de Strasbourg (42 Z),
  • la Société des Amis du Musée d’Histoire Naturelle de Strasbourg (88 Z),
  • la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg (126 Z).