Archi-classique ! Dessins d’architecture 1770-1810

Les Architectes des Lumières ont rêvé d’un Strasbourg à l’image de l’Athènes de Phidias mais leurs réalisations sont restées de papier…

Coupe pour un projet d'hôtel de ville, fin XVIIIe siècle, 315 MW (jpg - 257 Ko)

Coupe pour un projet d'hôtel de ville, fin XVIIIe siècle, 315 MW

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Affiche exposition archi-classique !

 

L’exposition "Archi-classique ! Dessins d’architecture 1770-1810" aux Archives du 20 mars au 24 juin 2011.


Une collection de plans unique

Parmi leurs trésors, les Archives de Strasbourg conservent une collection importante de plans anciens, rarement présentés au public. Une part non négligeable de ces documents aquarellés, pour certains de très grande taille, se rapportent à l’époque néo-classique.

Ce courant stylistique, en vogue des années 1770 jusque dans les années 1830, se caractérise par une volonté des architectes et des artistes de recourir aux normes esthétiques des Anciens, Romains et Grecs.


L’antiquité comme source d’inspiration

Les différents projets, souvent restés sans suite, touchent à toutes sortes de bâtiments publics ou privés : hôtel de ville, églises, tribunaux, halle aux blés, Vauxhall...

Parmi les noms d’architectes, deux sont particulièrement mis en exergue : Pierre Michel d’Ixnard (né à Nîmes en 1723 et mort à Strasbourg en 1795), et Pierre-Valentin Boudhors (né à Strasbourg en 1754 et mort à La Wantzenau en 1831). Si le premier travaille au service des princes allemands et construit, entre autres, l’église abbatiale de Sankt-Blasien en Forêt-Noire, le second est architecte de la Ville de Strasbourg.

L’art néo-classique n’est pas seulement architectural : il trouve aussi son expression dans les arts décoratifs et orne les objets et le mobilier conçus à la même époque.

 

C’est à une plongée dans le passé et dans un monde rêvé par les architectes des Lumières que vous invite l'exposition virtuelle "Archi-classique !", à travers une sélection des plus beaux dessins d’architecture issus des fonds des Archives de Strasbourg.

L’exposition a fait l’objet d’un livret d’accompagnement toujours en vente aux Archives.